logotype

Vincent CAZAUBON - Naturopathe

La Naturopathie au service du sport et de la santé

Consultations - Suivi - Accompagnement | Transition alimentaire - Performance sportive - Détox

Nos Articles
Partager sur facebook

L'équilibre acido-basique - Le corps, une batterie intelligente

L'équilibre acido-basique - Le corps, une batterie intelligente

Le corps fonctionne comme une batterie, mais une batterie intelligente et autonome ! L'équilibre acido-basique de la batterie qu'est notre corps détermine un environnement, un terrain, propice à l'expression de déséquilibres que nous nommons "maladie", ou à l'épanouissement d'une santé radieuse. Il s'agit d'un principe hygiéniste malheureusement mit au de côté par notre civilisation moderne, et pourtant, l'impact de cet équilibre sur notre santé n'est plus à démontrer tant les résultats sont probants !

L'équilibre acido-basique, comment ça fonctionne ?


Le pH du sang humain doit être compris entre 7,35 et 7,45. Un peu plus haut et les échanges électrolytiques sont affaiblis (cela est rare aujourd'hui et n'est généralement que ponctuel, après une prise de bicarbonate de sodium par exemple), un peu plus bas et nous risquons la mort. Cela parait être un intervalle minuscule, mais tâchons de nous rappeler qu'un dixième de pH représente une différence d'acidité 1000 fois plus importante. En d'autres termes, un sang ayant un PH de 7,35 est 1000 fois plus acide qu'un sang au pH de 7,45 ! Comme quoi, le subtil est difficilement mesurable et pourtant son impact n'est pas négligeable !


Mais qu'est ce que cela change ?


Et bien il est constaté que les maladies telles que les cancers se développent dans des terrains acide, c'est à dire lorsque le sang est plus proche de 7,35 que de 7,45, on parle alors d'acidose. Et il en est de même pour toutes les pathologies, plus le sang du corps est acide, plus le corps voit ses performances altérées, l'efficacité du système immunitaire est amoindrie, celui-ci devient de plus en plus faible et peine alors à résister aux divers stress de la vie car les mécanismes d'adaptation ne sont plus aussi performants.


A l'inverse, lorsque le sang a un PH correct et que nous entretenons ce terrain sain, alors l'organisme fonctionne normalement, notre système immunitaire est performant, nous disposons de davantage d'énergie, et sommes moins enclin à subir des dysfonctionnements et des symptômes d'élimination que notre société malade considère comme "maladie".


Mesurer son pH urinaire n'est pas viable pour évaluer l'état de notre pH tissulaire. En effet l'urine est un moyen d'évacuer des déchets via l'action de nos reins. Un pipi acide signifie que le corps évacue des acides. Si nous sommes en détox, c'est une bonne chose car nous évacuons des acides, mais si nous mangeons du gluten, des produits laitiers, et que nous urinons acide, alors nous saturons notre organisme qui s'acidifie. Si nous urinons alcalin, c'est que nous avons consommé des minéraux qui n'ont pas été métabolisés, soit parce que trop nombreux, soit parce que de mauvaise bio-disponibilité. Nous urinerons acide généralement le matin, suite à la détoxination initiée durant la nuit. En période de jeûne il sera possible d'uriner acide la plupart du temps car le corps est alors dans une optique de nettoyage cellulaire profond.


Il existe des aliments acidifiants et des aliments alcalins


Globalement, il existe des aliments acidifiants et des aliments alcalinisants, car oui, lorsqu'un aliment est digéré, ses composés, lorsqu'ils traversent notre barrière intestinale, rejoignent notre sang et notre lymphe, se retrouvent à alimenter nos tissus, nos cellules, notre cerveau, et agissent donc fortement sur notre organisme ainsi que notre perception !


Un peu comme une drogue ?!?


Certaines toxines, comme l'aspartame, le glutamate, poudres blanches, sont comparables à des drogues dures ! Autant en terme d'addiction qu'en terme d'effet, plus subtil lorsque nous en consommons tous les jours car nous avons l'habitude de manifester tels ou tels comportements, lorsque nous arrêtons ces produits, nous pouvons remarquer notre comportement changer, de même, en en consommant de nouveau !


Afin de ne pas risquer de voir le pH sanguin diminuer au premier aliment acidifiant ingéré, notre organisme va mettre en branle tout un tas de processus visant à maintenir un pH sanguin stable. Et là est l'un des rôles principal de la glande thyroïde, en effet, lorsque nous consommons un aliment acidifiant mais que nous ne disposons pas d'un stock de minéraux suffisant dans notre sang afin de neutraliser ces acides, la ParaThyroïde va sécréter une hormone nommée la PTH qui va aller chercher des minéraux alcalins là où il y en a, généralement dans nos os, nos dents, nos cheveux et nos ongles, afin de neutraliser ces acides et de maintenir un pH sanguin stable. Et c'est alors que nous perdons petit à petit le calcium et le phosphore qui constituent ces parties, nous déminéralisant peu à peu. Stimulant notre glande thyroïde par cette actions, nous sommes en hyperthyroïdie ponctuelle lors de la consommation de certains de ces aliments acidifiants. Répétant cette consommation jour après jour, celle-ci peut devenir chronique puis, un beau jour, fin par tomber de fatigue, en hypothyroïdie.


Quels aliments puis-je consommer pour respecter mon équilibre acido-basique ?


Comme pour toute espèce, la nature a prévu pour nous un panel d'aliments qui nous sont spécifiquement destinés, ou, tout du moins, nous avons été conçu afin de fonctionner correctement dans un cadre alimentaire spécifique. Il ne tient qu'à nous de composer avec ce cadre qui nous est destiné car, oui, ces aliments sont parfait pour maintenir un pH sanguin et tissulaire optimal et pour nous apporter toutes les vitamines, tous les minéraux et oligo-éléments, tous les principes actifs nécessaires, dont notre corps a besoin pour fonctionner de la façon la plus adéquate possible.


Ce cadre se constitue en majorité de fruits et de légumes, de graines germées et d'algues, puis, plus rarement, de noix et d'oléagineux, le tout majoritairement cru et cuit à la vapeur. Les céréales (le blé, l'orge, le seigle, l'épeautre, le kamut, le riz, le maïs), les légumineuses (les lentilles, les pois etc...), les produits transformés industriels, les produits animaux (le miel, la viande, les produits laitiers etc...) sont tous acidifiants et ne rentrent pas dans ce cadre, ou en quantité restreinte seulement, très ponctuellement, et préparés de façon spécifique uniquement. L'avoine, s'il est conditionné sans gluten, est une source de glucide intéressante. Les patates douces remplaceront sans problème les pommes de terre qui, elles, ont une charge glycémique très élevée.


Je vous vois venir héhé, "Mais on a plus rien à manger !!!"... Et pourtant, il existe une multitude de fruits, de légumes, des manières différentes de les consommer etc... Aussi, cela ne se fait pas du jour au lendemain, une bonne première étape consiste à d'abord ajouter des jus de légumes crus, majoritairement vert, ainsi que des bouillons d'os, puis de commencer à éliminer uns à uns les poisons quotidiens que nous avons consommé des années durant.

Lorsque ce cadre alimentaire est atteint, alors un écart de temps en temps, ou sur une période, n'est pas un problème ! Cependant, cela dépend de notre état de santé, certains ont plus de marge d'erreur que d'autres. L'important étant de garder un chemin tout en gardant une perspective d'évolution, d'apprendre à écouter ce que notre corps recherche à nous communiquer via notre ressenti et de se sentir bien !


Le top du top lorsqu'on se lance dans une transition alimentaire est d'arriver à se passer totalement des aliments sans gluten ni produits laitiers durant un laps de temps qui nous est propre, de façon à ce que l'addiction disparaisse, nous laissant un temps, variable en fonction de notre état de santé, afin de reminéraliser notre corps, gorgé de déchets acidifiants que nous avons souvent consommé durant des décennies. Nous prenons de nouvelles habitudes et commençons à tout cuisiner nous même. Dès lors que nous savons nous en passer totalement, en consommer une fois ne change pas beaucoup de ne pas en consommer du tout. Seulement nous en subirons les conséquences comme les ballonnements et les inconforts intestinaux, les boutons, les sautes d'humeurs, etc... Et c'est là, en connaissance de cause, que nous allons choisir, en conscience, de manger ou non un aliment en connaissant son impact sur notre organisme, car nous avons expérimenté l'état sans ces produits, et également la reprise de ceux-ci. Certaines personnes en bonne santé ont une marge d'erreur bien plus grande que les personnes en mauvaises santé chez qui remonter la pente prend du temps.


Acide ne veut pas dire acidifiant


Mais le citron, les oranges, les fraises, tous ces fruits acides, ils sont acidifiants ? Je ne peux donc pas les manger ???

Acide ne veut pas forcément dire acidifiant ! A l'inverse, bien des produits alcalins sont également acidifiants, les produits laitiers par exemple... Un aliment acidifiant est un aliment qui, une fois digéré et assimilé, acidifie et encombre plus notre organisme qu'il ne l'alcalinise et le nettoie.[/message]
[paragraphe]Cependant, les fruits acides sont particuliers, en effet, ils possèdent une forte résistivité et ont un pH légèrement acide qui permet de dissoudre les minéraux en circulation libre, de déstocker les déchets/toxines en vue de les éliminer.

Si la personne qui consomme ces fruit n'a pas un métabolisme suffisamment élevé, que ses glandes surrénales ne disposent pas d'assez d'énergie pour activer les processus d'élimination à hauteur de la charge toxique en circulation, que sa thyroïde et la capacité pulmonaire ne peuvent oxyder de façon adéquate ces acides, que ses émonctoires sont bloqués ou sont déjà surchargés, alors la charge de toxines (déchets) remise en circulation ne pourra convenablement être évacuée et ces mêmes déchets seront réabsorbés par le corps qui ne saura quoi en faire. Un tel processus sur-solliciterait, à la longue, les glandes surrénales et la thyroïde, épuisant peu à peu le stock minéral de l'organisme sans pour autant diminuer la charge toxique de celui-ci.

Paradoxalement, les fruits acides stimulent la thyroïde et, de ce fait, les glandes surrénales, lorsque celles-ci sont fatiguées. C'est à ce titre que le consommateur non averti se ruera instinctivement vers ces fruits qui le stimulent. Si la chandelle brille plus, elle se consomme aussi deux fois plus vite, et la déminéralisation se verra dangereusement accélérée. Allons-y donc avec modération en tout début de transition !


Il y a donc un temps pour tout, et il est préférable, avant de commencer à détoxiner, de commencer par une phase de reminéralisation et de repos tout en minimisant au maximum l'apport de toxines acidifiantes; et pour se reminéraliser, les jus de légumes crus sont souverains ! Après seulement viendra le temps du nettoyage afin d'éliminer ce que notre organisme avait stocké dans ses graisses et sous forme d’œdème, que ce soit dans nos tissus, mais aussi dans nos organes ! Une fois en bonne santé, nous faisons un choix, soit nous continuons ainsi car nous en vivons les bénéfices au quotidien, soit nous minimisons notre qualité de vie au profit de "plaisirs gustatifs" qui perturbent le bon fonctionnement de notre corps. Sachez seulement que l'addiction peut rapidement revenir et que, lorsqu'elle s'installe, nous ne ressentons plus les effets négatifs à chaque prise. Une petite dose de poison consommée quotidiennement masque les effets du poison, cependant, il est évident que notre corps dépensera une certaine énergie pour faire face et s'adapter à cette obstruction. Energie dont nous ne disposerons plus pour d'autres processus.


Aucun de ces deux choix n'est plus valeureux que l'autre, simplement il faut en connaitre les causes et les conséquences, et chacun possédant son propre corps, chacun est responsable de son véhicule et fait les choix qui lui semble juste. Cependant, là encore, suivant les résultats attendus, il faudra une démarche plus ou moins importante qui ne laissera pas ou peu de place à ce genre d'écarts.


L'alimentation n'est pas le seul facteur à influer sur notre équilibre acido-basique


L'alimentation est loin d'être le seul facteur acidifiant même s'il est prépondérant dans notre civilisation, ce qui fait que l'impact induit par une transition alimentaire est généralement énorme. Le stress, quelqu'il soit, est acidifiant, les émotions négatives, le manque de sommeil, la pratique intensive de sport sans temps de récupération adéquat, etc; tout cela mit bout à bout nous rend de plus en plus faible et ne nous permet pas de jouir d'un corps et d'un esprit fonctionnant à son plein potentiel. Et même avec l'alimentation la plus saine du monde, les sols pollués, l'air que nous respirons, notre corps gère tous les jours une dose considérable de poisons sans que nous nous en rendions compte. Minimiser ces sources autant que faire se peut permet de lui laisser plus d'énergie afin de traiter les sources sur lesquelles nous ne pouvons agir pour l'instant, et d'initier des processus régulateurs qui nous permettent par la suite de jouir d'une meilleure santé, autant physique, mentale et émotionnelle, que spirituelle.
Certaines contrées comme la Corée ont une culture très riche en fruits et en légumes.

Besoin d'une idée de recette physiologique ou d'en partager une ? La plateforme healthy nutrition

vous propose de participer à son contenu.

Allez plus loin avec les formations en Naturopathie & Hygiénisme